Lundi 4 avril 2022.

5 jours en Slovénie, ou l'art de photographier trois univers en un pays.

En juillet 2020, plutôt que de rentrer directement de Croatie, après un mois là-bas, j’ai fais le choix de prolonger mon voyage dans un pays limitrophe, autant prendre le temps de rentrer ! Mon choix s’est rapidement porté vers la Slovénie, un pays qui m’attirait depuis longtemps au vu de la diversité de paysages qu’il propose. Depuis Ljubljana, la capitale Slovène, comptez 1h30 pour vous rendre en bord de mer, et 2h pour atteindre le plus haut col routier du pays. La Slovénie, pays aux multiples facettes, je vous en parle juste en-dessous !

La mer

First things first, puisque je venais de passer 1 mois dans une ville du littoral croate, quoi de mieux que d’aller dans une ville du littoral slovène ? Ni une ni deux, la voiture était louée, le GPS lancé, direction Piran, le bout du bout. D’ailleurs, saviez-vous que la Slovénie ne possedait que 45 kilomètres de littoral ? À titre d’indications, la France c’est 4668 kilomètres de littoral. Donc ça simplifie les choses quand il s’agit de visiter tout le littoral en une journée. J’arrive à Piran en plein milieu d’après-midi, laisse la voiture à bonne distance et pars pour découvrir la ville. Vraie ville touristique au air d’Italie, les rues de Piran me laisse respirer, malgré le soleil de plomb.

Quelques heures et une bonne dizaine de kilomètres plus tard, je reprends la voiture direction les hauteurs de Piran, dans le but d’admirer le coucher de soleil. Je m’arrête à différents endroits, la lumière baisse, chaque regard est différent, la mer change à chaque instant. Seul face à cette immensité salée, je prends une grande inspiration et me rends compte de la beauté de ce pays, si envié.

La montagne

Le lendemain, j’ai tenté l’aventure en pleine montagne. Vous connaissez mon attrait pour les gros cailloux, j’ai donc logiquement pris la route en direction de Bovec, petite ville slovène, point de départ de ce que j’espèrais être, l’une de mes plus beaux bivouac. L’aventure s’est vite arrêtée lorsque je me suis pensé meilleur que le GPS de la voiture, me retrouvant dans une rue trop étroite pour ma Volkswagen break fraîchement louée, ce que je n’ai pas manqué de comprendre lorsque les rétroviseurs ont graté la pierre brute des murets. Malgré cette aventure, la voiture roulant toujours, j’ai réajusté mes plans et me suis dirigé vers Mangart Saddle, un col de 2055 mètres d’aller-retour, dont la route à double sens, laisse à peine la place à un véhicule. Malgré une montée, vraiment, périlleuse, la vue qui s’ouvrit devant moi en arrivant en haut, en valait la peine.

La ville

Après avoir rayé deux rétroviseurs, et admiré la beauté du Parc National de Triglav dans les Alpes Juliennes, je pris la décision de rester un peu plus en ville, pour découvrir les recoins de la capitale slovène : Ljubljana. Du château perché sur les hauteurs de la ville, au parc Tivoli en passant par les rives du Danube, j’ai découvert de nouvelles pépites cachées dans cette ville de 280 000 habitants.

En choisissant de voyager seul en Slovénie, dans un pays qui m’était étrangé, j’ai fais deux choix. Celui de risquer la solitude, à plus de 2000 kilomètres de mon chez moi. Mais aussi celui, de réapprendre à prendre le temps, de revisiter l’art de s’arrêter respirer, de s’octroyer ce temps pour soi entre chaque photo. Ljubljana, et plus largement la Slovénie, sait et continuera de savoir vous rendre accro en peu de temps.

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